Alors que les échéances de sanctions des biens classés en passoires thermiques arrivent à grands pas, près d'un tiers des logements dont la surface est inférieure à 30 m² se trouvent classés en F et G. Lorsque l'on sait que les logements classés en G ne pourront plus être mis sur le marché locatif dès 2025, il était important de chercher la cause de ce "couac".
La cause principale peut certainement venir du fait que rapporté au nombre de m², la surface déperditive d'un petit logement se trouve bien supérieur à celle d'un logement de moyenne ou grande surface. De plus, le système d'eau chaude sanitaire, plus communément appelé ECS, pénalise fortement ces mêmes logements, pour les mêmes raisons.
Alors que le marché locatif souffre déjà d'une certaine saturation, l'interdiction de location des biens classés en G en 2025 fera sortir du marché un grand nombre de logement, principalement destinés aux étudiants et aux jeunes ménages, ce qui accentuerait davantage la tension du marché.
C'est les raisons pour laquelle, plusieurs professionnels du secteur souhaitent mettre en place un coefficient de pondération applicable aux petites surfaces, ce qui permettrait aussi de ne pas toucher à la méthode actuelle du calcul du DPE, dite la méthode 3CL.
De son côté la gouvernement, attentif à ce sujet, précise qu'il peut s'agir là d'une piste, mais que pour le moment rien n'est encore arrêté.